Réforme des retraites 2025 : voici l’âge de départ qui s’applique à vous, expliqué dans un tableau simple

Depuis l’annonce de la réforme des retraites, une question revient dans toutes les conversations : à quel âge vais-je vraiment pouvoir partir ? Entre les générations concernées, les exceptions et la durée de cotisation, il est facile de s’y perdre. Pourtant, chacun veut une réponse claire, personnalisée, sans avoir à déchiffrer des textes officiels. Cet article vous aide à y voir net : vous y trouverez un tableau simple pour connaître votre âge légal de départ selon votre année de naissance, ainsi que les cas particuliers qui permettent de partir plus tôt ou autrement.

Ce que prévoit la réforme des retraites 2025 en résumé

La réforme des retraites repose sur une idée centrale : repousser progressivement l’âge légal de départ à 64 ans. Elle concerne toutes les personnes nées à partir du 1er septembre 1961, avec un décalage de trois mois supplémentaires par génération. Pour bénéficier d’une retraite à taux plein, il ne suffit plus d’atteindre l’âge légal. Il faut aussi avoir validé un nombre précis de trimestres, désormais fixé à 172 pour les générations nées à partir de 1965, soit 43 années. Cela signifie qu’une personne peut atteindre l’âge légal mais devoir encore travailler pour compléter ses trimestres. Cette réforme vise à assurer la pérennité du système de retraite, mais elle bouleverse les projets de nombreux actifs, notamment ceux proches de la retraite ou ayant commencé à travailler tôt.

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Tableau simple : à quel âge pouvez-vous partir selon votre année de naissance ?

Voici le tableau qui permet de savoir rapidement à quel âge vous pouvez partir à la retraite si vous avez tous vos trimestres. Il s’applique hors cas particuliers.

Année de naissance Âge légal de départ Trimestres requis
1961 (à partir du 1er sept.) 62 ans + 3 mois 168
1962 62 ans + 6 mois 169
1963 62 ans + 9 mois 170
1964 63 ans 171
1965 63 ans + 3 mois 172
1966 63 ans + 6 mois 172
1967 63 ans + 9 mois 172
1968 et après 64 ans 172

Ce tableau se lit facilement. Par exemple, une personne née en 1964 pourra partir à 63 ans si elle possède bien ses 171 trimestres. Si ce n’est pas le cas, elle devra attendre soit d’avoir ses trimestres complets, soit d’atteindre l’âge du taux plein automatique, fixé à 67 ans.

Exceptions : peut-on partir plus tôt ou plus tard ?

Carrières longues : partir avant l’âge légal

La réforme maintient le dispositif pour ceux qui ont commencé à travailler jeunes. Si vous avez cotisé au moins cinq trimestres avant 20 ans, vous pouvez partir à 60 ou 62 ans selon votre situation. Ceux ayant commencé avant 18 ans peuvent même partir dès 58 ans, sous conditions de cotisation complète. Le contrôle se fait sur le relevé de carrière et demande un dossier à déposer auprès de l’assurance retraite.

Handicap, invalidité, incapacité

Les personnes en situation de handicap, d’invalidité ou exposées à des accidents du travail peuvent partir plus tôt, parfois dès 55 ans. Les règles varient selon le taux d’incapacité reconnue (au moins 50 % pour une retraite anticipée handicap). Ces départs permettent d’éviter les décotes et d’accéder à la retraite à taux plein.

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Métiers pénibles et usure professionnelle

Certains métiers exposés à la pénibilité (travail de nuit, charges lourdes, environnements toxiques) peuvent bénéficier du Compte Professionnel de Prévention (C2P). Ce compte permet d’accumuler des points pour partir plus tôt, réduire son temps de travail ou financer une formation de reconversion.

Retraite progressive et cumul emploi-retraite

Il est aussi possible de réduire son activité sans cesser totalement de travailler. La retraite progressive permet, dès 60 ans et avec 150 trimestres validés, de toucher une partie de sa pension tout en continuant à travailler à temps partiel. Après le départ à la retraite, le cumul emploi-retraite permet de reprendre une activité rémunérée, avec désormais la possibilité de générer de nouveaux droits à pension.

Comment savoir précisément quand vous pouvez partir ?

Même si le tableau donne une première idée, la vraie réponse se trouve dans votre relevé de carrière. Ce document récapitule tous vos trimestres cotisés ou assimilés (chômage, maternité, maladie…). Il est consultable gratuitement sur votre espace personnel Info-Retraite ou sur lassuranceretraite.fr. En comparant votre nombre de trimestres déjà validés avec ceux exigés pour votre génération, vous pouvez estimer votre date de départ. Des simulateurs officiels comme M@rel permettent ensuite d’obtenir une estimation plus précise du montant et de l’âge de départ. Cette étape est essentielle pour anticiper les décotes, les trous de carrière ou optimiser une retraite progressive.

Les effets concrets de la réforme : qui gagne, qui perd ?

Pour les personnes nées entre 1961 et 1964, la réforme implique quelques mois supplémentaires à travailler, ce qui oblige parfois à revoir leurs projets. Celles nées après 1968 devront attendre 64 ans, sauf exceptions. À l’inverse, ceux qui avaient commencé très tôt ou qui exercent un métier pénible peuvent continuer à bénéficier d’un départ anticipé. Globalement, les actifs qui n’ont pas de trimestres manquants, une carrière stable et peu d’interruptions sont moins pénalisés. Ce sont surtout les carrières hachées, les femmes ayant interrompu leur activité pour élever des enfants ou les métiers physiquement exigeants qui ressentent le plus les effets de la réforme.

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En résumé

La réforme des retraites 2025 repousse progressivement l’âge légal à 64 ans et augmente la durée de cotisation à 43 ans. Le tableau présenté permet à chacun de connaître l’âge auquel il peut partir selon son année de naissance. Des dispositifs existent pour partir plus tôt : carrières longues, handicap, pénibilité ou retraite progressive. La clé pour savoir exactement quand vous pourrez partir reste votre relevé de carrière. Anticiper, vérifier ses droits et, si besoin, ajuster sa fin de carrière permet de préparer une retraite plus sereine, en évitant les mauvaises surprises.

Stephane

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